La principale spécificité d’une voiture électrique est qu’elle ne fonctionne pas avec un moteur thermique alimenté par de l’essence ou du gazole, mais avec un moteur électrique.
La traction est donc assurée par une énergie 100% électrique, issue d’une batterie disposée à l’intérieur du véhicule et reliée à son moteur. Cette batterie doit être rechargée régulièrement en électricité pour délivrer l’énergie nécessaire.
De cette caractéristique de base découlent plusieurs autres spécificités :
Une voiture électrique possède un moteur spécifique alimenté uniquement avec de l’énergie électrique issue d’une batterie.
Une voiture hybride comporte un moteur thermique (essence, le plus souvent) combiné à un ou plusieurs moteur(s) électrique(s).
Au cours d’un trajet donné, le véhicule hybride alterne entre les tractions hybride, 100% électrique et 100% thermique, tandis que le véhicule électrique utilise uniquement la traction 100% électrique.
La voiture électrique émet donc moins de CO2 qu’une voiture hybride, laquelle reste moins polluante qu’un véhicule 100% thermique.
La durée de vie d’une voiture électrique est comparable à celle d’une voiture à moteur thermique. Elle dépend des mêmes facteurs : notamment l’entretien, l’utilisation et les conditions de conduite.
Le choix d’une voiture électrique va dépendre notamment :
Si vous pratiquez souvent la conduite sur autoroute, préférez un véhicule avec une forte autonomie électrique, car la vitesse va augmenter la consommation d’électricité. Une grande autonomie sera un critère moins important pour un automobiliste effectuant une majorité de trajets courts en milieu urbain.
Retrouvez toute la gamme électrique de Renault, ici.
Choisir entre un véhicule hybride et un véhicule 100% électrique dépend principalement de votre usage quotidien et de vos priorités. Un véhicule hybride combine un moteur thermique et un moteur électrique, offrant ainsi une plus grande autonomie pour les longs trajets, tout en réduisant la consommation de carburant. C’est une option flexible, idéale si vous parcourez régulièrement de longues distances.
En revanche, un véhicule 100% électrique fonctionne uniquement à l’électricité, ce qui le rend plus écologique, avec des émissions nulles en conduite. De plus, les coûts d’utilisation sont nettement inférieurs, notamment grâce à une énergie moins chère et un entretien simplifié. Le véhicule électrique peut être adapté à tous types de trajets à condition d’opter pour une batterie à la capacité cohérente, une conduite fluide et d’étudier ses possibilités d’accès à un point de recharge, que ce soit à domicile, sur le lieu de travail ou encore sur l’espace public.
Il existe bien entendu des véhicules utilitaires électriques sur le marché. La motorisation électrique peut en effet équiper tout type de carrosseries : citadines, SUV, berlines mais aussi camionnettes, fourgons, pick-up et fourgonnettes, entre autres.
Retrouvez les véhicules utilitaires électriques Renault, ici.
Les voitures électriques sont aussi fiables que les voitures diesel ou essence, voire davantage puisqu’elles se réapprovisionnent en énergie lorsqu’elles roulent. Bien sûr, si un conducteur n’anticipe pas assez les réserves d’énergie qu’il lui reste, il peut tomber en panne. Mais il s’agit d’un problème que peuvent rencontrer les conducteurs de tous les types de véhicules !
Les moteurs électriques sont moins complexes et possèdent nettement moins de pièces que les moteurs thermiques. Ils nécessitent donc moins d’entretien que ces derniers, tandis que le risque de rencontrer un problème de fonctionnement est réduit.
Les performances en termes d’autonomie augmentent progressivement, au même titre que le nombre de bornes de recharge. Au niveau de la conduite, les véhicules électriques offrent une plus grande souplesse et des reprises plus dynamiques, tandis que les moteurs actuels délivrent une puissance potentiellement égale à ceux des moteurs thermiques (lire Les véhicules électriques sont-ils puissants ?).
Les composants, quant à eux, sont aussi solides et résistants que ceux des autres véhicules. Renault est le pionnier des voitures électriques en Europe : ses équipements ont déjà fait leurs preuves et sont connus pour bien tenir la distance et résister au temps. Renault continue de développer de nouvelles technologies pour des voitures électriques toujours plus sûres.
Pas nécessairement. Le coût de l’assurance dépend de plusieurs critères : le modèle du véhicule, votre profil de conducteur et le type de contrat choisi. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas systématiquement plus élevé que celui d’un véhicule thermique.
À garanties équivalentes, certaines voitures électriques peuvent même bénéficier de tarifs plus avantageux. Cela s’explique par une sinistralité souvent plus faible et un entretien simplifié grâce à un nombre réduit de pièces mécaniques, ce qui limite les pannes.
A noter que le prix peut varier selon le modèle, le coût des réparations spécifiques (lié à la batterie par exemple) et les critères liés au conducteur (expérience, historique des sinistres, etc.). Pour obtenir le meilleur tarif, il est recommandé de comparer les offres et de vérifier les conditions liées à votre profil.
Une voiture électrique fonctionne grâce à un moteur électrique alimenté en électricité par une batterie. Celle-ci doit donc être régulièrement rechargée à domicile ou à l’extérieur, via des bornes de recharge.
Les véhicules électriques ne possèdent pas de boîte de vitesse, car l’axe du moteur se cale directement sur celui des roues de la voiture, sans passer par un système de pistons. Par conséquent, le véhicule ne possède pas non plus d’embrayage : il suffit de tourner la clé de contact puis d’appuyer sur la pédale d’accélérateur pour le faire démarrer.
Par ailleurs, le véhicule électrique offre une conduite souple, des reprises dynamiques, ainsi qu’une accélération franche et immédiate, dès le démarrage.
Les véhicules électriques sont systématiquement automatiques. Une voiture électrique dispose de deux pédales (accélérateur et frein), d’un levier de sélection pour choisir entre la marche avant, arrière ou la position neutre. Cela rend la conduite des véhicules électriques très simple et fluide, sans les interruptions de puissance que l’on peut ressentir lors des changements de vitesse dans les voitures manuelles.
La conduite d’un véhicule électrique ne présente aucune difficulté particulière. Au contraire : comme ce type de véhicule ne possède pas de boite de vitesse, le conducteur n’a pas à passer manuellement les vitesses, comme il doit le faire dans les voitures thermiques (sauf celles avec boite automatique). La conduite d’un véhicule électrique nécessite donc une manœuvre de moins pour l’automobiliste.
La conduite d’un véhicule électrique présente plusieurs avantages et aspects spécifiques.
Contrairement à un moteur thermique, la force de mouvement de rotation du moteur électrique est maximale dès le démarrage. Les véhicules électriques ont donc de meilleures reprises et une capacité d’accélération plus franche au démarrage que les véhicules essence ou diesel.
Ils offrent également un plus grand confort : la motorisation électrique ne provoque pas de vibrations au sein du véhicule et est totalement silencieuse. Et inodore : fini les odeurs liées à la combustion des carburants fossiles !
Enfin, une voiture électrique ne possède pas de levier de vitesse. Celui-ci serait inutile, étant donné la capacité du moteur électrique à délivrer un couple optimal dès le démarrage, et sur une plage d’utilisation très large. L’automobiliste a donc moins de mouvements à effectuer lorsqu’il conduit.
La voiture électrique incite également à une conduite plus souple et plus simple, à l’image du mode B. Ce mode permet une décélération accentuée pour une utilisation réduite de la pédale de frein.
Certaines de ces qualités nécessiteront au début un léger temps d’adaptation : l’absence de bruit et la souplesse des reprises fait que l’on peut accélérer rapidement sans en avoir suffisamment conscience.
Il faut également tenir compte du fait que les piétons n’entendent pas le véhicule s’approcher.
La puissance d’un moteur automobile se calcule en fonction de sa vitesse de rotation et de son couple. Dans le cas d’une voiture électrique, cette puissance est exprimée en kilowatt (kW) tandis que les chevaux (ch) constituent l’unité de mesure utilisée pour les moteurs des voitures thermiques.
Les moteurs des voitures électriques actuelles sont potentiellement aussi puissants que les moteurs thermiques fonctionnant à l’essence ou au diesel. Ils disposent par ailleurs d’une plus grande capacité d’accélération au démarrage et offrent donc des reprises plus vives et plus fluides.
Ceci étant dit, toutes les voitures électriques ne présentent pas le même bilan en termes de puissance ; tout dépend de la taille du moteur et de la capacité de la batterie qui l’alimente en énergie électrique. La puissance dépend donc des performances propres à chaque modèle de véhicule électrique, comme c’est déjà le cas pour n’importe quel véhicule thermique.
Consultez la fiche technique du véhicule électrique qui vous intéresse pour connaître la puissance de son moteur en kilowatt. Vous pouvez ensuite convertir cette donnée en chevaux vapeur si cette unité vous parle plus, sachant que 1 kW correspond à 1,35962 ch.
Il est tout à fait possible de conduire un véhicule électrique sur autoroute, d’autant plus qu’aujourd’hui, les moteurs électriques sont potentiellement aussi puissants que les moteurs thermiques.
Il faut simplement noter que sur autoroute, le véhicule consommera plus d’énergie électrique qu’en ville par exemple, en raison de sa vitesse (la vitesse étant l’un des facteurs agissant sur la consommation). Un aspect en partie compensé par :
Les voitures électriques fonctionnent bien entendu en hiver, mais elles consomment plus d’énergie en cette saison, car les basses températures nécessitent souvent le chauffage des vitres intérieures, des sièges et du volant. Or l’énergie utilisée pour chauffer une voiture électrique provient directement de la batterie.
Vous aurez donc à planifier davantage de recharges au cours des mois d’hiver. Retenez tout de même ces quelques astuces pour limiter au maximum la consommation d’un véhicule électrique en cette saison :
Les bonnes raisons de passer à l’électrique sont nombreuses. Parmi les principales :
L'achat d'une voiture électrique est un choix à la fois écologique et économiquement avantageux à long terme. Bien que le coût initial puisse être plus élevé, le coût d'utilisation est considérablement réduit, notamment grâce aux économies réalisées sur l'énergie, moins coûteuse que les carburants issus de matières fossiles. Il est en moyenne 3 fois moins coûteux de parcourir 100 kms en électrique qu’en véhicule thermique de gabarit équivalent.
De plus, le moteur électrique, grâce à sa conception simplifiée, est moins sujet aux pannes et nécessite donc moins de contrôle et maintenance. L’entretien s’en trouve ainsi plus économe, de l’ordre de 20 à 30% moins cher que pour un véhicule thermique équivalent qui nécessitera d’avantages de filtres, fluides et organes mécaniques.
Par ailleurs, les assurances proposent généralement des tarifs préférentiels pour les véhicules électriques, contribuant à alléger le coût global d’utilisation.
Enfin, des aides gouvernementales, telles que le bonus écologique pouvant atteindre 7 000 € et la prime à la conversion allant jusqu'à 6 000 €, rendent cet investissement plus accessible.
En général, l’entretien d’une voiture électrique revient de 25% à 40% moins cher que celui d’un véhicule thermique.
Pour une raison simple : un moteur électrique est plus simple qu’un moteur thermique, en ce sens qu’il comporte beaucoup moins de pièces distinctes.
Exit les opérations d’entretien typiques des motorisations essence et diesel : plus besoin de vidanger le moteur ; d’entretenir les courroies de distribution ; de changer les bougies… Et plus de besoin d’effectuer des contrôles anti-pollution.
Plus globalement, le moteur d’une voiture électrique s’use moins vite. Il faut néanmoins faire vérifier les pièces d’usures : l’état des plaquettes et des disques de freins, comme pour une voiture thermique, ainsi que la pression des pneus, la direction, les suspensions et bien entendu la batterie, qui alimente le moteur en énergie électrique.
Le marché de l’occasion électrique évolue rapidement, et la revente peut paraître moins prévisible qu’avec un véhicule thermique.
Elle dépend de l’état général du véhicule, de son prix de mise en vente et de la transparence sur la santé de la batterie (certificat de SOH).
Les véhicules électriques bénéficient d’atouts qui séduisent les acheteurs : coût d’usage réduit, confort de conduite et expansion du réseau de recharge. Ces avantages renforcent leur attractivité sur le marché.
Pour ceux qui souhaitent éviter les préoccupations liées à la revente, le leasing (LOA ou LLD) avec engagement de reprise est une solution simple et sécurisante, permettant de connaître la valeur de rachat dès le départ.
L’autonomie de la batterie dépend du type de batterie, mais aussi du moteur électrique auquel elle est associée.
La batterie dispose d’une capacité exprimée en kWh, cette capacité est comparable à la contenance d’un réservoir. Le moteur électrique consomme plus ou moins la capacité de la batterie, selon le modèle du véhicule, sa masse et ses options.
L'autonomie varie également selon d’autres facteurs extérieurs comme le type de route empruntée, la vitesse, la température ou encore le style de conduite.
Issus d’innovations en recherche et développement, les véhicules équipés d'une motorisation Renault E-Tech électrique bénéficient de technologies dédiées à l’optimisation de leur autonomie comme la pompe à chaleur ou le préconditionnement.
Renault propose ainsi des véhicules avec différents niveaux d’autonomie pour s’adapter aux usages quotidiens :
Nos véhicules particuliers :
Renault 5 E-Tech électrique - jusqu’à 410 km WLTP*
Renault 4 E-Tech électrique - jusqu’à 409 km WLTP*
Renault Megane E-Tech électrique - jusqu’à 468 km WLTP*
Renault Scenic E-Tech électrique - jusqu’à 625 km WLTP*
Renault Kangoo E-Tech électrique - jusqu’à 285 km WLTP*
Renault Grand Kangoo E-Tech électrique - jusqu’à 265 km WLTP*
Nos véhicules utilitaires :
Renault Kangoo Van E-Tech électrique - jusqu'à 300 km WLTP*
Renault Trafic Van E-Tech électrique - jusqu'à 318 km WLTP*
Nouveau Renault Master E-Tech électrique - jusqu’à 460 km WLTP*
Bon à savoir :
Le mode ECO de votre véhicule adapte les différents réglages pour vous faire gagner en autonomie.
L'utilisation de la pompe à chaleur* permet également de réduire de manière significative votre consommation d'énergie nécessaire au chauffage de votre véhicule et ainsi de préserver votre autonomie.
*selon modèles et selon servions
Le moteur électrique ne consomme de l'énergie que lorsque vous le sollicitez à l'accélération. À l'arrêt, la seule consommation vient des auxiliaires comme le chauffage ou la climatisation s'ils sont activés. Dans un embouteillage vous enchaînez les phases d'arrêt, de démarrage et de décélération, ce qui est plutôt favorable aux moteurs électriques qui récupèrent de l'énergie à la décélération et au freinage (si on les compare avec la plupart des moteurs Diesel ou Essence).
La consommation d’un véhicule électrique s’exprime généralement en nombre de kWh (kilowatt-heure) pour 100 kilomètres. En moyenne, elle se situe autour de 17 kWh/100 km mais cette donnée varie en fonction de plusieurs facteurs. En les connaissant, vous serez plus à même d’optimiser les dépenses liées à la recharge de votre véhicule.
https://www.automobile-propre.com/dossiers/cout-prix-recharge-voiture-electrique
Le taux de décharge quotidien de la batterie est trop faible pour être significatif. Il faudrait plusieurs semaines d'immobilisation pour constater une baisse notable de la charge.
Il n’existe pas de date de validité ou de péremption pour les batteries de véhicules électriques mais elles peuvent s’user de la même façon qu’un moteur thermique est sensible à l’usage et à l’entretien qui en est fait. Une batterie peut donc durer de très nombreuses années.
Pour maximiser cette durée, il est conseillé de maintenir la charge entre 20% et 80 et de limiter l'utilisation des recharges rapides. Dans le cas d’une immobilisation particulièrement prolongée du véhicule, il est conseillé de le stationner à l’abri du soleil et des fortes chaleurs si cela est possible
Quoi qu’il en soit, Renault garantit les batteries de traction de ses modèles 8 ans ou 160 000 kms, avec un niveau de charge de 70%.
Recharge à domicile : il suffit de brancher votre véhicule électrique sur une prise dédiée et spécifique pour une recharge complète en 4h à 10h environ. Nous vous conseillons la borne de recharge domestique 7kW. L’installation en extérieur par un professionnel agréé est possible grâce à une version étanche.
Recharge publique : vous pouvez recharger votre véhicule sur les sites des entreprises, concessions Renault et parkings des centres commerciaux.
>>> en savoir plus sur la recharge
Pour d’information sur les véhicules électriques, cliquez ici.
Pour recharger un véhicule électrique : à domicile, branchez-la à une prise domestique (renforcée ou standard) ou à votre borne de recharge murale. Mobilize vous accompagne dans votre projet d'installation de solution de recharge à domicile. Commandez votre solution de recharge à domicile pendant l'achat en concession de votre nouvelle Renault.
Sur la route, disposez de l'une des nombreuses bornes de recharge publiques. À court de temps ? Privilégiez les bornes de recharge rapide. Utilisez le planificateur de trajet pour localiser la borne la plus proche et Mobilize charge pass pour payer facilement sur la majorité des bornes publiques. En savoir plus sur Mobilize.
En théorie, un peu partout. Les bornes de recharge sont de plus en plus présentes partout ! Pour charger un véhicule électrique il faut simplement de l’électricité, ainsi chaque prise est un lieu de charge potentiel.
Voici où vous pouvez trouver des bornes de recharge publique :
En voirie et dans les parkings publics
Dans les rues, parkings municipaux, parkings de gares ou d’aéroports.
Dans les centres commerciaux et zones commerciales
Idéal pour recharger pendant vos courses.
Sur autoroute et grands axes
Récupérez rapidement de l’autonomie lors des longs trajets sur des bornes de recharge rapides.
Dans les concessions automobiles
Plus de 400 établissements Renault mettent des bornes à disposition, souvent en charge accélérée (environ 1h30 pour atteindre 80 %). De nouvelles stations de recharge ultra rapide Mobilize fast charge sont également disponibles.
Dans certains réseaux d’autopartage et entreprises
De plus en plus d’entreprises et services partagés proposent des bornes accessibles.
Bon à savoir : l’application Plug Inn, vous permet de localiser et réserver des bornes de recharge électrique disponibles chez des particuliers.
Recharger une voiture électrique est simple : on la branche, et elle fait le reste. Voici ce qu’il faut savoir :
Il existe 2 formes de courant électrique : AC et DC. Les bornes de recharge classiques (domestiques et publiques) proposent du courant de type AC dit courant alternatif.Les bornes de recharge rapide, que l’on peut trouver sur autoroute, proposent du courant de type DC dit courant continu.
La batterie d’un véhicule électrique fonctionne avec du courant DC, le chargeur du véhicule fait donc lui-même la conversion de AC à DC lorsque votre voiture est branchée sur une borne dite classique.
Quel matériel utiliser ?
À domicile, sur une prise standard ou renforcée avec un câble mode 2 (Flexichargeur)
A domicile ou en déplacement, sur une borne AC, avec un câble mode 3.
En déplacement, sur une borne DC, le câble est solidaire de la borne.
Comme la plupart des appareils électriques que vous avez chez vous, une voiture électrique se charge sur secteur à l'aide d'un câble. Fourni avec la voiture, ce câble peut être branché à votre domicile sur une borne de recharge domestique, par exemple Mobilize powerbox, ou bien sur une borne publique. Avec un câble disponible en option, vous pouvez aussi vous recharger sur une prise domestique.
Le côté technique :
la borne domestique peut délivrer jusqu'à 7,4kW AC monophasé ou jusqu'à 22kW AC triphasé ;
les câbles adaptés sont appelés câbles mode 3 type 2 (pour une borne) ou Flexicharger (pour une prise standard ou renforcée).
Les conseils pratiques :
au quotidien, nous vous conseillons de recharger votre véhicule jusqu'à 80% pour optimiser le temps de charge et améliorer la longévité de la batterie.
planifiez une recharge à 100% uniquement avant vos longs trajets afin d’assurer une autonomie maximale sur la route.
Il existe plusieurs solutions pour charger son véhicule électrique :
1) Installation d’une borne de recharge à domicile :
2) Recharge sur les bornes publiques :
Les bornes publiques sont de plus en plus présentes en ville, souvent situées dans des rues à proximité des zones résidentielles. Ces bornes sont accessibles via une carte d’abonnement comme le Mobilize charge pass ou une application mobile.
Il n’est pas possible de donner un coût de recharge valable dans tous les cas de figure, car il dépendra :
Notez que certains employeurs proposent un service de recharge gratuit à leurs employés. La recharge gratuite de véhicules électriques est également disponible dans certains parkings et centres commerciaux.
Pour les cas de recharge à domicile, il est conseillé de recharger la batterie de sa voiture électrique pendant les heures creuses, c’est-à-dire celles où la consommation d’énergie électrique est moindre. Pourquoi ? Parce que le tarif de l’électricité est moins cher pendant ces créneaux horaires.
Les heures creuses sont fixées par Enedis, distributeur d’électricité en France. Elles se situent en général entre 21h30 et 7h30 du matin, puis entre 12h et 16h ; mais elles dépendent en réalité de chaque compteur électrique. Renseignez-vous auprès de votre fournisseur d’électricité pour bien connaître vos heures creuses.
La fréquence des recharges d’un véhicule électrique dépend de l’usage quotidien du conducteur et de l’autonomie de la batterie, propre à chaque modèle et qui varie selon différents facteurs extérieurs. Il n’est donc pas possible d’évaluer une fréquence de recharge valable pour tous les propriétaires d’une voiture électrique : il faut se baser sur les indications fournies par le véhicule quant au niveau de charge de la batterie, et anticiper en effectuant une recharge avant d’atteindre 0%.
Le temps de charge d’un véhicule dépend :
Du véhicule en lui-même, de la capacité de sa batterie et de la puissance du chargeur intégré.
D’éléments extérieurs comme la puissance de la prise ou de la borne de recharge et l’intensité acceptée par le câble d’alimentation.
Vous pouvez consulter les temps de charge propres à chaque véhicule électrique Renault sur la page recharge.
Bon à savoir : le temps de charge n’est pas linéaire, il est plus ou moins rapide selon l’état de charge de la batterie et de la température. Par exemple, les derniers 20% sont les plus lents à charger. C'est pourquoi il est préconisé de recharger avant de passer sous le seuil des 15% et de ne pas charger à plus de 80% au quotidien ou sur borne rapide.
Les voitures électriques ne se rechargent pas en roulant, mais elles utilisent un système de récupération d’énergie au freinage qui convertit l’énergie cinétique en électricité, qui est ensuite renvoyée à la batterie. Ce système prolonge légèrement l’autonomie, surtout en milieu urbain, mais reste insuffisant pour une recharge complète. La recharge principale doit toujours être effectuée via une source externe, la borne de recharge.
Les véhicules 100% électriques rentre dans la catégorie Crit’Air 0. Cela signifie qu’ils reçoivent une vignette verte « Crit’Air 0 émission ». Cette vignette permet à ces véhicules de circuler librement dans toutes les zones à faibles émissions et pendant les périodes de restrictions de circulation liées à la pollution.
À l’usage, une voiture électrique :
- n’émet pas de gaz d’échappement (CO₂, NOx, particules fines)
- consomme moins d’énergie par kilomètre
peut être alimentée par des sources renouvelables, ce qui réduit encore son impact
Une voiture électrique a un impact environnemental, notamment lors de sa fabrication. La production de la batterie, en particulier, est plus énergivore et génère davantage de CO₂e que celle d’un moteur thermique. Cet « excès » est toutefois compensé au fil de l’utilisation, grâce à l’absence d’émissions directes à l’usage et à un mix électrique de plus en plus décarboné. Au global, le bilan carbone d’un véhicule électrique est jusqu’à 3 fois inférieur à celui d’un véhicule thermique.
Ce que disent les dernières études officielles :
- Sur l’ensemble de leur cycle de vie (fabrication, usage, recyclage), les voitures électriques émettent en moyenne 73 % de gaz à effet de serre en moins qu’un modèle essence équivalent. Ce chiffre peut atteindre 78 % si l’électricité utilisée est 100 % renouvelable.
- La « dette carbone » liée à la fabrication est généralement compensée après 17 000 km parcourus*.
Et les particules ? Les seules émissions en circulation proviennent des freins et de l’usure des pneus, comme pour tout véhicule. Mais les voitures électriques utilisent souvent le freinage, ce qui réduit l’usage des freins et donc les émissions de particules.
Pour aller plus loin
Vous pouvez consulter le site officiel de l’ADEME (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/developper-vehicules-electriques) ou utiliser des simulateurs comme https://www.je-roule-en-electrique.fr/ pour estimer l’impact environnemental selon votre usage.
*selon la taille de la batterie et le type de véhicule
Sources
étude publiée le 8 juillet 2025 par le Conseil international des transports propres (ICCT https://www.ccacoalition.org/fr/partners/international-council-clean-transportation-icct) https://theicct.org/publication/electric-cars-life-cycle-analysis-emissions-europe-jul25/
En phase de fabrication, l’impact carbone d’une voiture électrique est plus lourd que celui d’une voiture thermique, car la fabrication des batteries implique l’utilisation de plusieurs énergies fossiles et de métaux tels que le lithium.
En revanche, la voiture électrique n’émet ni CO2, ni particules lorsqu’elle circule, contrairement aux véhicules essence et diesel.
Le bilan carbone d’une voiture électrique s’améliore donc au fil de son utilisation. La question étant : cette amélioration compense-t-elle les émissions liées à la phase de production ? Autrement dit, le véhicule électrique présente-t-il un meilleur bilan carbone qu’un véhicule thermique équivalent ?
La réponse est oui, selon une étude publiée, le 21 avril 2020, par Transport & Environnement (T&E), une organisation européenne qui regroupe une cinquantaine d’ONG.
Cette étude a comparé les quantités de CO2 émises par les véhicules diesel, essence et électrique. Pour ne pas biaiser les résultats, T&E a établi plusieurs scénarios pour le véhicule électrique, auxquels correspondent des bilans carbone plus ou moins élevés (selon le pays de production de la batterie, par exemple).
La conclusion est nette : même selon le pire des scénarios, un véhicule électrique émet 22% de CO2 de moins que son équivalent diesel, et 28% de moins que son équivalent essence. Ces chiffres bondissent à 80% et 81% dans le meilleur des scénarios.
Selon ces données et en attendant d’éventuelles études complémentaires, on peut donc affirmer que le bilan carbone du véhicule électrique est nettement plus favorable à l’environnement que celui propre aux véhicules thermiques.
Oui, les batteries des véhicules électriques sont recyclées, et la réglementation européenne impose désormais des objectifs très précis. Depuis le 18 août 2025, le règlement européen (UE 2023/1542) fixe des règles uniformes pour toute l’Union européenne pour la collecte et le recyclage des batteries. Ce cadre impose :
Obligation de collecte et recyclage pour toutes les catégories de batteries, y compris celles des véhicules électriques.
Taux de recyclage minimum : 65 % du poids des batteries lithium-ion d’ici fin 2025 (objectif relevé à 70 % en 2030).
Objectifs de récupération des matériaux stratégiques (d’ici 2027) : 90 % pour le cobalt, le nickel, le cuivre et le plomb, 50 % pour le lithium (puis 80 % en 2031).
Passeport numérique pour chaque batterie à partir de 2027 pour garantir traçabilité et transparence.
Renault Group s’engage activement dans une économie circulaire avec des solutions concrètes pour prolonger la durée de vie des batteries et limiter l’extraction de ressources.
Recyclage et seconde vie : via notre filiale The Future Is Neutral, nous reconditionnons et réutilisons les batteries pour des applications comme le stockage d’énergie avant leur recyclage.
Économie circulaire : nous intégrons des matériaux recyclés dans la fabrication des nouvelles batteries pour réduire l’extraction de ressources.
N’hésitez pas à poser votre question à d’autres automobilistes en vous rendant sur notre communauté dédiée.
Vous pouvez également contacter notre service client en vous rendant sur la page contactez-nous.